Résumé
On estime que 2,9 millions de baleines ont été tuées au XXème siècle, laissant les populations mondiales de baleines décimées.
Le moratoire de 1986 sur la chasse commerciale à la baleine promulgué par la Commission Baleinière Internationale (CBI, voir « International Whaling Commission) a sauvé plusieurs espèces de baleines et a permis à certaines populations de se rétablir.
Malgré l’interdiction mondiale, le Japon, la Norvège et l’Islande poursuivent la chasse commerciale à la baleine. Soutenue par des subventions et un soutien du gouvernement, la chasse commerciale à la baleine va à l’encontre des accords internationaux sur l’environnement sans servir d’objectif économique ou nutritionnel. De plus, les baleines, les dauphins et les marsouins sont confrontés à des menaces graves et croissantes liées à toute une série d’activités humaines supplémentaires, allant du changement climatique à la pollution.
Il est temps que la chasse commerciale à la baleine cesse définitivement. Les membres de la CBI doivent réaffirmer avec force la poursuite du moratoire et promouvoir dans toute la mesure du possible la conservation de toutes les baleines.
Résumé
On estime que 2,9 millions de baleines ont été tuées au XXème siècle, laissant les populations mondiales de baleines décimées.
Le moratoire de 1986 sur la chasse commerciale à la baleine promulgué par la Commission Baleinière Internationale (CBI, voir « International Whaling Commission) a sauvé plusieurs espèces de baleines et a permis à certaines populations de se rétablir.
Malgré l’interdiction mondiale, le Japon, la Norvège et l’Islande poursuivent la chasse commerciale à la baleine. Soutenue par des subventions et un soutien du gouvernement, la chasse commerciale à la baleine va à l’encontre des accords internationaux sur l’environnement sans servir d’objectif économique ou nutritionnel. De plus, les baleines, les dauphins et les marsouins sont confrontés à des menaces graves et croissantes liées à toute une série d’activités humaines supplémentaires, allant du changement climatique à la pollution.
Il est temps que la chasse commerciale à la baleine cesse définitivement. Les membres de la CBI doivent réaffirmer avec force la poursuite du moratoire et promouvoir dans toute la mesure du possible la conservation de toutes les baleines.
La Chasse à baleine : une histoire de surexploitation
La Chasse à baleine : une histoire de surexploitation
Depuis 1986
La Norvège
Depuis 1986
La Norvège
La Norvège
Avant l’entrée en vigueur du moratoire, la Norvège a tué en moyenne 2,000 baleines de minke par an.
La Norvège s’est opposée à l’interdiction, permettant à son industrie commerciale de la chasse à la baleine de continuer après 1986. À l’origine, cette disposition fut prise conformément à un ‘permis spécial’ qui autorisait les gouvernements contractants du CBI de «tuer, emporter et traiter les baleines à des fins de recherche scientifique».
En 1993, la Norvège a repris sa chasse commerciale en raison de son objection au moratoire. Après une capture initiale de 157 baleines de minke en 1993, la chasse commerciale à la baleine Norvégienne a culminé avec 763 baleines tuées en 2014. En tout, la Norvège a tué 14,306 baleines de minke depuis 1986.
Une industrie en crise
Depuis 2014, le nombre de navires engagés dans l’industrie norvégienne de la chasse à la baleine a diminué et le nombre de baleines tuées est constamment inférieur aux quotas délivrés par le gouvernement. Seules deux grandes entreprises de traitement / distribution ont acheté de la viande de baleine en 2017, contre cinq l’année précédente.
Le gouvernement reconnaît les problèmes de l’industrie de la chasse à la baleine mais attribue ses difficultés à ses incapacités d’embaucher davantage de pêcheurs à la chasse à la baleine et au simple fait que la pêche est plus rentable.
Le marché est confronté à une surabondance de viande de baleine. En 2017, plus de 80 palettes de viande de baleine invendue ont été distribuées gratuitement «car les magasins ne peuvent conserver la viande que pour une durée d’un an alors que ces palettes de viande invendues en avaient déjà 7 ou 8 mois».
La Norvège
Avant l’entrée en vigueur du moratoire, la Norvège a tué en moyenne 2,000 baleines de minke par an.
La Norvège s’est opposée à l’interdiction, permettant à son industrie commerciale de la chasse à la baleine de continuer après 1986. À l’origine, cette disposition fut prise conformément à un ‘permis spécial’ qui autorisait les gouvernements contractants du CBI de «tuer, emporter et traiter les baleines à des fins de recherche scientifique».
En 1993, la Norvège a repris sa chasse commerciale en raison de son objection au moratoire. Après une capture initiale de 157 baleines de minke en 1993, la chasse commerciale à la baleine Norvégienne a culminé avec 763 baleines tuées en 2014. En tout, la Norvège a tué 14,306 baleines de minke depuis 1986.
Une industrie en crise
Depuis 2014, le nombre de navires engagés dans l’industrie norvégienne de la chasse à la baleine a diminué et le nombre de baleines tuées est constamment inférieur aux quotas délivrés par le gouvernement. Seules deux grandes entreprises de traitement / distribution ont acheté de la viande de baleine en 2017, contre cinq l’année précédente.
Le gouvernement reconnaît les problèmes de l’industrie de la chasse à la baleine mais attribue ses difficultés à ses incapacités d’embaucher davantage de pêcheurs à la chasse à la baleine et au simple fait que la pêche est plus rentable.
Le marché est confronté à une surabondance de viande de baleine. En 2017, plus de 80 palettes de viande de baleine invendue ont été distribuées gratuitement «car les magasins ne peuvent conserver la viande que pour une durée d’un an alors que ces palettes de viande invendues en avaient déjà 7 ou 8 mois».
Depuis 1986
L’Islande
Depuis 1986
L’Islande
L’Islande
L’Islande ne s’est pas formellement opposée au moratoire de 1986 et était donc, par conséquent, liée par l’interdiction. Cependant, elle a continué à chasser après l’entrée en vigueur du moratoire en vertu de la disposition relative aux permis spéciaux. En 1992, le pays s’est retiré de la CBI.
En 2002, l’Islande a rejoint la CBI et a déposée une objection au moratoire – une décision contestée par de nombreux pays comme étant contraire au droit international. L’Islande a repris ses permis spéciaux en 2003.
En 2006, le pays a repris la pêche commerciale dans le cadre de sa réserve contestée au moratoire, visant les rorquals communs ainsi que les baleines de minke.
En juin 2018, la compagnie de chasse à la baleine de Hvalur a repris la chasse au rorqual commun après une interruption de deux ans. Au début du mois de juillet, la société a fait l’objet de critiques internationales intenses lorsqu’elle a tué une baleine bleue / hybride commun rare. Selon ses dernières déclarations fiscales, Hvalur n’a pas tiré profit de la chasse à la baleine depuis un certain temps.
Le soutien public à la chasse à la baleine s’est effondrée en Islande. Une enquête menée en 2018 a révélé que 34% de la population s’y opposait activement (contre 18% en 2013).
L’opposition s’est étendue au parlement islandais, avec un certain nombre de députés appelant à une étude de l’impact de la réputation de chasse à la baleine sur des secteurs clés tels que le tourisme et à évaluer la contribution économique de la chasse par rapport à d’autres secteurs. La revue est en cours.
L’Islande
L’Islande ne s’est pas formellement opposée au moratoire de 1986 et était donc, par conséquent, liée par l’interdiction. Cependant, elle a continué à chasser après l’entrée en vigueur du moratoire en vertu de la disposition relative aux permis spéciaux. En 1992, le pays s’est retiré de la CBI.
En 2002, l’Islande a rejoint la CBI et a déposée une objection au moratoire – une décision contestée par de nombreux pays comme étant contraire au droit international. L’Islande a repris ses permis spéciaux en 2003.
En 2006, le pays a repris la pêche commerciale dans le cadre de sa réserve contestée au moratoire, visant les rorquals communs ainsi que les baleines de minke.
En juin 2018, la compagnie de chasse à la baleine de Hvalur a repris la chasse au rorqual commun après une interruption de deux ans. Au début du mois de juillet, la société a fait l’objet de critiques internationales intenses lorsqu’elle a tué une baleine bleue / hybride commun rare. Selon ses dernières déclarations fiscales, Hvalur n’a pas tiré profit de la chasse à la baleine depuis un certain temps.
Le soutien public à la chasse à la baleine s’est effondrée en Islande. Une enquête menée en 2018 a révélé que 34% de la population s’y opposait activement (contre 18% en 2013).
L’opposition s’est étendue au parlement islandais, avec un certain nombre de députés appelant à une étude de l’impact de la réputation de chasse à la baleine sur des secteurs clés tels que le tourisme et à évaluer la contribution économique de la chasse par rapport à d’autres secteurs. La revue est en cours.
Norvège et Islande: non-application d'une approche de précaution
Après l’adoption du moratoire, la CBI a demandé à son Comité Scientifique d’élaborer une approche de précaution pour fixer des quotas commerciaux de pêche à la baleine au cas où le moratoire est levé. Le Comité Scientifique a proposé une gamme de niveaux de réglage possibles à la CBI, du moins conservateur (0.60) au plus prudent (0.72).
La Norvège a initialement fixé ses quotas en utilisant le niveau de réglage de 0.72, mais est passée à un niveau de 0.66 en 2003 pour éviter de réduire considérablement ses quotas de chasse à la baleine en raison de la proportion de meurtre plus élevée pour femelles minke. En 2005, le niveau de réglage a encore été ramené à 0.60, malgré les préoccupations soulevées par la CBI. Le quota des rorquals commun d’Islande en 2018 est la plus élevée depuis la reprise de la chasse commerciale à la baleine.
Sur la base d’une série d’études marines menées depuis 1986, il est apparu qu’il y avait eu des changements considérables dans la répartition et l’abondance de plusieurs espèces de cétacés dans les eaux islandaises. Les baleines de minke, en particulier, ont connu un déclin statistiquement significatif.
Norvège et Islande: non-application d'une approche de précaution
Après l’adoption du moratoire, la CBI a demandé à son Comité Scientifique d’élaborer une approche de précaution pour fixer des quotas commerciaux de pêche à la baleine au cas où le moratoire est levé. Le Comité Scientifique a proposé une gamme de niveaux de réglage possibles à la CBI, du moins conservateur (0.60) au plus prudent (0.72).
La Norvège a initialement fixé ses quotas en utilisant le niveau de réglage de 0.72, mais est passée à un niveau de 0.66 en 2003 pour éviter de réduire considérablement ses quotas de chasse à la baleine en raison de la proportion de meurtre plus élevée pour femelles minke. En 2005, le niveau de réglage a encore été ramené à 0.60, malgré les préoccupations soulevées par la CBI. Le quota des rorquals commun d’Islande en 2018 est la plus élevée depuis la reprise de la chasse commerciale à la baleine.
Sur la base d’une série d’études marines menées depuis 1986, il est apparu qu’il y avait eu des changements considérables dans la répartition et l’abondance de plusieurs espèces de cétacés dans les eaux islandaises. Les baleines de minke, en particulier, ont connu un déclin statistiquement significatif.
Depuis 1986
Le Japon
Depuis 1986
Le Japon
Le Japon
Le Japon a initialement formulé une objection au moratoire et a poursuivi sa chasse commerciale. À la suite de pressions intenses exercées par les États-Unis et d’une menace de perte d’accès à la pêche, le Japon a signé l’accord Murazawa-Baldrige en 1987 et s’est par la suite retrouvé lié à l’interdiction mondiale.
Immédiatement après cela, le gouvernement japonais a commencé à délivrer des permis spéciaux pour la recherche mortelle – d’abord dans l’Antarctique, puis dans le Pacifique Nord aussi. Les scientifiques, les gouvernements et la Cour Internationale de Justice (CIJ), ainsi que la CBI elle-même, ont critiqué à plusieurs reprises la chasse « scientifique ».
En 2010, l’Australie a engagé une procédure contre le Japon par l’intermédiaire de la CIJ, affirmant que son programme de chasse à la baleine en Antarctique était contraire à ses obligations en vertu d’accords internationaux. En 2014, la CIJ a décidé que les permis spéciaux délivrés par le Japon pour le meurtre, la prise et le traitement des baleines n’étaient pas accordés «à des fins de recherche scientifique».
Bien que le Japon ait initialement respecté le jugement de la CIJ et suspendu sa chasse, il a rapidement remplacé le programme de recherche condamné par un autre, qui proposait de tuer jusqu’à 333 baleines de minke par an jusqu’en 2027.
Le gouvernement japonais est resté franc dans son soutien à la chasse commerciale à la baleine. L’agence des pêches s’est engagée à verser 900 000 dollars à une étude sur le remplacement du «navire-mère» baleinier de 30 ans, alors que 85% des citoyens japonais s’opposent à l’utilisation du yen des contribuables pour construire un nouveau navire-usine.
Bien qu’elle soit considérée comme le principal marché pour les produits à base de baleine comestibles, la viande de baleine n’est généralement pas consommée au Japon. Au moins 3,500 supermarchés, y compris les grandes chaînes telles que AEON, Ito-Yokado et Seiyu, ont cessé de vendre des produits dérivés des baleines et des dauphins au Japon.
Le Japon
Le Japon a initialement formulé une objection au moratoire et a poursuivi sa chasse commerciale. À la suite de pressions intenses exercées par les États-Unis et d’une menace de perte d’accès à la pêche, le Japon a signé l’accord Murazawa-Baldrige en 1987 et s’est par la suite retrouvé lié à l’interdiction mondiale.
Immédiatement après cela, le gouvernement japonais a commencé à délivrer des permis spéciaux pour la recherche mortelle – d’abord dans l’Antarctique, puis dans le Pacifique Nord aussi. Les scientifiques, les gouvernements et la Cour Internationale de Justice (CIJ), ainsi que la CBI elle-même, ont critiqué à plusieurs reprises la chasse « scientifique ».
En 2010, l’Australie a engagé une procédure contre le Japon par l’intermédiaire de la CIJ, affirmant que son programme de chasse à la baleine en Antarctique était contraire à ses obligations en vertu d’accords internationaux. En 2014, la CIJ a décidé que les permis spéciaux délivrés par le Japon pour le meurtre, la prise et le traitement des baleines n’étaient pas accordés «à des fins de recherche scientifique».
Bien que le Japon ait initialement respecté le jugement de la CIJ et suspendu sa chasse, il a rapidement remplacé le programme de recherche condamné par un autre, qui proposait de tuer jusqu’à 333 baleines de minke par an jusqu’en 2027.
Le gouvernement japonais est resté franc dans son soutien à la chasse commerciale à la baleine. L’agence des pêches s’est engagée à verser 900 000 dollars à une étude sur le remplacement du «navire-mère» baleinier de 30 ans, alors que 85% des citoyens japonais s’opposent à l’utilisation du yen des contribuables pour construire un nouveau navire-usine.
Bien qu’elle soit considérée comme le principal marché pour les produits à base de baleine comestibles, la viande de baleine n’est généralement pas consommée au Japon. Au moins 3,500 supermarchés, y compris les grandes chaînes telles que AEON, Ito-Yokado et Seiyu, ont cessé de vendre des produits dérivés des baleines et des dauphins au Japon.
Commerce problématique
La Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvages Menacées d’Extinction (CITES) a interdit le commerce international des produits des espèces de baleines en voie de disparition. Alors que le commerce entre l’Islande, le Japon et la Norvège est techniquement légal puisque les pays ont des réserves à l’interdiction, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement et le Centre de Surveillance de la Conservation Mondiale craignent que des niveaux commerciaux aussi importants compromettent l’efficacité des protections établies.
Le Japon, l’Islande et la Norvège ont tous des exigences sanitaires spécifiques concernant la vente de produits à base de baleines comestibles. Le non-respect de ces exigences, tant nationales qu’étrangères, a constitué un obstacle fréquent au commerce des produits baleiniers en Islande et en Norvège.
Il y a également eu des problèmes avec les registres d’ADN utilisés à des fins de traçabilité.
Commerce problématique
La Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvages Menacées d’Extinction (CITES) a interdit le commerce international des produits des espèces de baleines en voie de disparition. Alors que le commerce entre l’Islande, le Japon et la Norvège est techniquement légal puisque les pays ont des réserves à l’interdiction, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement et le Centre de Surveillance de la Conservation Mondiale craignent que des niveaux commerciaux aussi importants compromettent l’efficacité des protections établies.
Le Japon, l’Islande et la Norvège ont tous des exigences sanitaires spécifiques concernant la vente de produits à base de baleines comestibles. Le non-respect de ces exigences, tant nationales qu’étrangères, a constitué un obstacle fréquent au commerce des produits baleiniers en Islande et en Norvège.
Il y a également eu des problèmes avec les registres d’ADN utilisés à des fins de traçabilité.
Nourriture pour chiens
Cherchant de plus en plus désespérément des gains, les trois nations qui pêchent à des fins commerciales ont cherché à produire des aliments pour animaux.
En 2016, il a été signalé que la société norvégienne Rogaland Pelsdyrfôrlag utilisait plus de 113 tonnes de produits de baleine déversés pour nourrir les animaux déstinés á l’industrie de la fourrure.
Nourriture pour chiens
Cherchant de plus en plus désespérément des gains, les trois nations qui pêchent à des fins commerciales ont cherché à produire des aliments pour animaux.
En 2016, il a été signalé que la société norvégienne Rogaland Pelsdyrfôrlag utilisait plus de 113 tonnes de produits de baleine déversés pour nourrir les animaux déstinés á l’industrie de la fourrure.
Autres menaces
Depuis l’entrée en vigueur du moratoire sur la chasse commerciale à la baleine en 1986, les baleines subissent une pression croissante et sans précédent.
Autres menaces
Since the 1986 moratorium on commercial whaling came into force, whales have come under unprecedented and mounting pressure.
Inhumaine
Les méthodes de la chasse à la baleine à des fins commerciales dans les trois pays restent préoccupantes.
L’Islande a recueilli des données très limitées sur le temps de mort (TDM) pour les baleines de minke tués. Bien que les données TDM collectées en 2014 déclarent que 42 baleines ont décédées «instantanément» (définies par la CBI dans les 10 secondes après avoir été tirées), les huit autres baleines ont dû être tirées encore deux fois en 20-25 minutes.
La Norvège a récemment recueilli des données sur le TDM pour 271 baleines de minke. Le TDM médian pour les 49 baleines non enregistrées comme décès instantanés était de six minutes. Une des baleines a du être tirée deux fois, et a donc mis 20 à 25 minutes pour mourir.
Le Japon n’a pas soumis de données sur le bien-être des baleines à la CBI depuis 2006, mais a fournit des rapports à la Commission des Mammifères Marins de l’Atlantique Nord. Les baleines de minke capturées au large du Pacifique Nord prennent en moyenne deux minutes à mourir, tandis que ceux de la chasse côtière prennent plus de cinq minutes. Il faut en moyenne 1.8 minutes pour que les baleines minke de l’Antarctique meurent.
Inhumaine
Les méthodes de la chasse à la baleine à des fins commerciales dans les trois pays restent préoccupantes.
L’Islande a recueilli des données très limitées sur le temps de mort (TDM) pour les baleines de minke tués. Bien que les données TDM collectées en 2014 déclarent que 42 baleines ont décédées «instantanément» (définies par la CBI dans les 10 secondes après avoir été tirées), les huit autres baleines ont dû être tirées encore deux fois en 20-25 minutes.
La Norvège a récemment recueilli des données sur le TDM pour 271 baleines de minke. Le TDM médian pour les 49 baleines non enregistrées comme décès instantanés était de six minutes. Une des baleines a du être tirée deux fois, et a donc mis 20 à 25 minutes pour mourir.
Le Japon n’a pas soumis de données sur le bien-être des baleines à la CBI depuis 2006, mais a fournit des rapports à la Commission des Mammifères Marins de l’Atlantique Nord. Les baleines de minke capturées au large du Pacifique Nord prennent en moyenne deux minutes à mourir, tandis que ceux de la chasse côtière prennent plus de cinq minutes. Il faut en moyenne 1.8 minutes pour que les baleines minke de l’Antarctique meurent.
Ingénieurs d’écosystème
Un corpus croissant de recherches scientifiques démontre que les baleines améliorent les écosystèmes marins de plusieurs manières (survolez / tapez sur les images pour savoir comment):
La « pompe à baleine »
En libérant des panaches fécaux et en plongeant pour se nourrir, les baleines transfèrent d’importants nutriments tels que l’azote et le fer dans les eaux de surface. Cette fonction de «pompe à baleine» joue un rôle dans l’amélioration de la productivité marine.
Recyclage des nutriments
Les baleines grises et les baleines à bosse perturbent le fond marin pour se nourrir, entraînant la suspension de quantités importantes de sédiments et de nutriments dans la colonne d’eau. Cela provoque le recyclage des nutriments et amène les crustacés à la surface des océans, nourrissant les oiseaux marins.
Le «grand tapis roulant à baleines»
Quand les grandes baleines migrent, elles libèrent des nutriments pour le phytoplancton à la dérive – la base de la chaîne alimentaire sur laquelle reposent tous les stocks de poissons.
Enrichissement organique
Lorsque les baleines meurent, leurs corps massifs séquestrent des quantités importantes de carbone et fournissent des impulsions d’enrichissement organique, notamment des protéines et des lipides, au fond de la mer, une zone souvent pauvre en nutriments et en énergie.
Ingénieurs d’écosystème
Un corpus croissant de recherches scientifiques démontre que les baleines améliorent les écosystèmes marins de plusieurs manières (survolez / tapez sur les images pour savoir comment):
La « pompe à baleine »
En libérant des panaches fécaux et en plongeant pour se nourrir, les baleines transfèrent d’importants nutriments tels que l’azote et le fer dans les eaux de surface. Cette fonction de «pompe à baleine» joue un rôle dans l’amélioration de la productivité marine.
Recyclage des nutriments
Les baleines grises et les baleines à bosse perturbent le fond marin pour se nourrir, entraînant la suspension de quantités importantes de sédiments et de nutriments dans la colonne d’eau. Cela provoque le recyclage des nutriments et amène les crustacés à la surface des océans, nourrissant les oiseaux marins.
Le «grand tapis roulant à baleines»
Quand les grandes baleines migrent, elles libèrent des nutriments pour le phytoplancton à la dérive – la base de la chaîne alimentaire sur laquelle reposent tous les stocks de poissons.
Enrichissement organique
Lorsque les baleines meurent, leurs corps massifs séquestrent des quantités importantes de carbone et fournissent des impulsions d’enrichissement organique, notamment des protéines et des lipides, au fond de la mer, une zone souvent pauvre en nutriments et en énergie.
Recommandations
Il est temps de consigner complètement la chasse commerciale à l’histoire.
Nous appelons aux Gouvernements contractants de la CBI à prendre les mesures suivantes:
- Soutenir fermement l’action menée au sein de la CBI pour renforcer le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine et faire progresser la conservation de tous les cétacés
- Rejeter fermement toute proposition visant à saper le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine, y compris l’ensemble de documents du Japon concernant la « Voie à Suivre » de la CBI
- S’assurer que le budget de recherche limité de l’IWC privilégie les efforts visant à améliorer la conservation des baleines, des dauphins et des marsouins
- Diriger et soutenir les communications et la sensibilisation pour convaincre le Japon, la Norvège et l’Islande de respecter le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine
- Collaborer avec les membres de CITES pour réaffirmer l’importance des inscriptions à l’Annexe I pour les grandes baleines et assurer une application rigoureuse de l’interdiction internationale du commerce des produits baleiniers
- Soutenir les politiques et les accords nationaux et internationaux visant à renforcer les mesures de conservation marine et l’utilisation non létale des cétacés, y compris l’écotourisme et l’observation des baleines
- Soutenir des projets dans des pays qui renforcent la recherche sur les cétacés et les efforts de conservation
Recommandations
Il est temps de consigner complètement la chasse commerciale à l’histoire.
Nous appelons aux Gouvernements contractants de la CBI à prendre les mesures suivantes:
- Soutenir fermement l’action menée au sein de la CBI pour renforcer le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine et faire progresser la conservation de tous les cétacés
- Rejeter fermement toute proposition visant à saper le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine, y compris l’ensemble de documents du Japon concernant la « Voie à Suivre » de la CBI
- S’assurer que le budget de recherche limité de l’IWC privilégie les efforts visant à améliorer la conservation des baleines, des dauphins et des marsouins
- Diriger et soutenir les communications et la sensibilisation pour convaincre le Japon, la Norvège et l’Islande de respecter le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine
- Collaborer avec les membres de CITES pour réaffirmer l’importance des inscriptions à l’Annexe I pour les grandes baleines et assurer une application rigoureuse de l’interdiction internationale du commerce des produits baleiniers
- Soutenir les politiques et les accords nationaux et internationaux visant à renforcer les mesures de conservation marine et l’utilisation non létale des cétacés, y compris l’écotourisme et l’observation des baleines
- Soutenir des projets dans des pays qui renforcent la recherche sur les cétacés et les efforts de conservation
La Chasse à la baleine:
Insoutenable, inhumain, inutile
Télécharger le rapport complet, détaillant les résultats de nos enquêtes. Cela comprend des références et des crédits d’image.
La Chasse à la baleine:
Insoutenable, inhumain, inutile
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